Les laiteries privées veulent des indicateurs interprofessionnels « plus représentatifs »
Alors que le collège des producteurs a suspendu ses activités au sein du Cniel pour dénoncer le blocage par la Fnil de la publication d’indicateurs interprofessionnels, celle-ci appelle à « un dialogue constructif et apaisé ».
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Des indicateurs interprofessionnels de coûts de production oui, mais pas n’importe lesquels. La Fédération nationale des industriels laitiers (Fnil) explique dans un communiqué diffusé le 6 décembre 2024, ce qu’elle en attend et tente d’apaiser les tensions. L’organisation représentant les industriels laitiers privés se dit « favorable à la publication au niveau interprofessionnel d’indicateurs permettant d’éclairer de manière pertinente et juste les négociations des opérateurs économiques de la filière, dans le strict respect du droit de la concurrence ».
« Atteindre le standard requis par les autorités européennes »
En clair, la Fnil souhaite des indicateurs « plus représentatifs, avec une méthodologie renforcée » pour « atteindre le standard requis par les autorités européennes ». Elle souhaite également « voir aboutir les travaux sur l’indicateur de valorisation beurre et poudre qui ont été lancés par le Cniel il y a plus de deux ans ».
Le ton était monté au Cniel au début de la semaine dernière entre les quatre collèges de l’interprofession laitière (Cniel) alors que la publication des indicateurs de coûts de production du lait est toujours dans l’impasse et que les négociations commerciales se profilent. Le collège des producteurs avait annoncé « suspendre ses activités au sein du Cniel tant que le blocage persistait ».
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